Il est parfois judicieux de ne pas rentrer dans les détails, notamment dans les marques de voitures utilisées pour votre récit, sauf si le véhicule fait partie de la personnalité de votre héros comme dans Columbo. Trop de descriptions risquent de nuire à votre recueil. Ford, Renault, Citroën, Peugeot, tout cela n'a pas vraiment d'importance, du moment que votre histoire s'inscrit dans une époque déterminée, vous pouvez laisser l'imagination de vos lecteurs faire le reste. Il suffit de tenir compte du parc automobile de notre propre siècle pour imaginer celui d'entre-deux-guerres, avec des tacots de la Première Guerre mondiale, des voitures et des camions plus modernes, plus proche de la seconde, avec des charrettes pour les paysans, voire des tramways ou des omnibus (diligences) pour les classes modestes. Certes, cela peut être intéressant à découvrir, à étudier, à répertorier, mais pas à décrire sur trois pages, on se fout de la couleur des sièges, du tableau de bord en acajou. A moins d'être un auteur suicidaire, il vaut mieux aller à l'essentiel. " Au début ça dérange, mais après ça emmerde ! "